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Données brutes |
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DONNEES GEOGRAPHIQUES |
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Région | Nord- Pas-de-Calais (France) |
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Département
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Pas-de-Calais |
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Superficie | 3350 hectares (soit 33.5 km2) |
Pas-de-Calais : 6 675 km2
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Latitude
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50° 56' 53'' Nord |
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Longitude
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1° 51' 23'' Est |
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Altitude
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0 m (mini) - 8 m (maxi) |
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DONNEES SOCIALES |
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Population |
Calaisienne : - ville : 73 200 hab. (2006) - agglomération : 98800 hab. - urbaine : 119 000 hab.
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En comparaison, densité urbaine (nombre d'habitants au km2): - du CALAISIS : 2185 - du BOULONNAIS : 5249 - LENS : 3093 - de l'ARRAGEOIS : 3485
Calais est la ville la plus peuplée de son département, mais aussi, l'une des plus étendues. |
Pyramide des âges |
- plus de 75 ans : 6.2% - 60-74 ans : 11.4% - 40-59 ans : 22.2% - 20-39 : 29.6%
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Avec un taux avoisinant les 30% pour les moins de 20 ans, Calais est l'une des villes les plus jeunes de France. La moyenne nationale est seulement de 24.6%. Cependant, la population de la cité ne croît guère car elle connaît un flux migratoire tout aussi important. |
Fécondité | 2.1 enfants / femme |
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DONNEES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES
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Maire |
Natacha BOUCHART
Mandat en cours (2008-2014)
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Madame N. BOUCHART, élue maire en 2008, est issue d'une alliance entre la gauche dissidente, des apolitiques, des sensibilités du centre et de l'UMP. Elle succède à l'ancien Maire communiste Jacky Hénin, à la tête de la municipalité de 2000 à 2008 (liste socialo-communiste).
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Adresse de la mairie |
Mairie de Calais Place du Soldat Inconnu Boite Postale 329 62107 CALAIS Cedex Tel : 03 21 46 62 00
http://www.calais.fr/
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N'hésitez pas à consulter leur site officiel pour accéder à tout type d'informations utiles.
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Intercommunalité |
Cap Calaisis Terre d'Opale
http://www.agglo-calaisis.fr/ |
Créée le 1er janvier 2001, la Communauté d'Agglomération du Calaisis rassemble les communes de Calais, Coquelles, Coulogne, Marck et Sangatte - Blériot, pour une population totale de 98.598 habitants
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Intercommunalité | L'ancien nom de la Communauté d'Agglomération : La Communauté d'Agglomération du Calaisis (CAC)
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Ci-dessus, l'ancien logo de la CAC remplacé en mars 2009. Dans les deux logos, on retrouve les couleurs fortes du Calaisis : - le jaune : pour la plage ; - le bleu : pour la mer ; - le vert : pour la nature, la campagne
Le nouveau logo de "Cap Calaisis" revendique plus fièrement son ancrage territorial (Cap pour le Cap Blanc-Nez), et sa volonté de regarder vers l'avenir... |
Structure économique | Partenaire officiel pour tout projet d'implation économique.
http://www.calaisdeveloppement.com/ |
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Emblèmes |
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Calais, contrairement à d'autres villes, a conservé ses emblèmes historiques : ses armoiries et son drapeau...
Si dès l’Antiquité des emblèmes de cité ou emblèmes individuels décoraient les boucliers des fantassins, ils ne sont devenus fixes et héréditaires, à travers les armoiries, qu’à partir du XIIème siècle. A l’origine, ils permettaient de reconnaître les armées combattantes. Leur usage s’est ensuite développé au sein de la noblesse, puis dans toute la société pour désigner aussi bien des roturiers, des ecclésiastiques, des personnes morales comme les communes ou corporations.
Sous l’Ancien Régime, les armoiries faisaient l’objet d’une autorisation particulière. Calais occupée pendant 211 ans se verra accordée ses propres armoiries à la reprise de la ville par Henri II en 1558. Les armoiries ayant été abolies sous la Révolution (décrets de 1791 et 1792), celles-ci devaient faire l’objet d’une nouvelle demande sous la Restauration. L’ordonnance royale du 26 septembre 1814 « autoris(ait) les villes, communes et corporations à reprendre les armoiries qui leur avaient jadis été accordées ». De nombreuses villes reprirent leurs armoiries sans autorisation, ce ne fut pas le cas de Calais qui s’est vu confirmé officiellement ses armoiries le 19 avril 1817 par Louis XVIII.
Ordonnance royale du 19 avril 1817
« Voulant donner à nos fidèles sujets des villes et communes de notre royaume un témoignage de notre affection et pour perpétuer le souvenir que nous gardons des services que leurs ancêtres ont rendu aux rois nos prédécesseurs, services consacrés par les armoiries qui furent anciennement accordées auxdites villes et communes, et dont elles sont l’emblème, nous avons par notre ordonnance du 26 septembre 1814, autorisé les villes, communes et corporations de notre royaume à reprendre leurs anciennes armoiries […] »
Écu de GUEULES à l’écusson en abyme d'azur chargé d'une FLEUR DE LYS D’OR et d’un CROISSANT D’ARGENT et pour cimier une COURONNE ROYALE fermée d’or ; écusson soutenu d’un besant chargé d’une CROIX DE JÉRUSALEM et accoté de deux croix patriarcales d’argent ou CROIX DE LORRAINE. Le blason est surmonté d'une COURONNE MURALE d'or maçonnée de sable à cinq tours aux baies de sable.
Le GUEULES… couleur rouge, symbole de la passion et de la vaillance, qui rappelle la vie tumultueuse de la cité et le courage avec lequel ses concitoyens l’ont défendue…
Les CROIX DE LORRAINE… ne symbolisent pas ici France libre qui s’alliait derrière le Général De Gaulle lors de la Seconde Guerre mondiale, par opposition avec la croix gammée des nazis, puisque les armoiries sont bien antérieures au XXème siècle. Elles représentent en fait la famille des ducs de Lorraine dont était issu le duc de Guise, François de Lorraine, qui restitua Calais à la France le 6 janvier 1558 après 211 ans d’occupation anglaise.
La FLEUR DE LYS D’OR et la COURONNE ROYALE : ces symboles royaux par excellence évoquent la satisfaction du pouvoir royal de recouvrer Calais après l’occupation anglaise ainsi que celle de la population calaisienne.
La CROIX DE JÉRUSALEM et le CROISANT D’ARGENT : ils évoquent le passage des croisés français et anglais dans la cité dont l’existence a été officiellement reconnue dès le XIIème siècle.
La COURONNE ROYALE (…) à cinq TOURS : elle nous rappelle que la cité a été fortifiée dès le XIIIème siècle. Les fortifications, à l’origine en bois, furent ensuite remplacées par des enceintes en pierre auxquelles on ajouta des tours.
Trois DECORATIONS MILITAIRES : la ville a reçu la légion d'honneur, au centre, et les croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945. Elles figurent en ornements extérieurs.
Rappel : le drapeau désigne une pièce d’étoffe attachée à une hampe et qui porte les couleurs ou les emblèmes d’un groupe donné pour servir de signe de ralliement, de symbole…
A l’origine, il s’agissait de simples bannières, en l’occurrence des « drapeaux » que l’on suspendait verticalement ou au moyen d’une traverse horizontale.
Le drapeau tel que nous le connaissons aujourd’hui est apparu en Chine vers 300 avant JC avant de se répandre jusqu’en Asie mineure.
En Europe, il s’est surtout développé au cours du Moyen-âge pour identifier plus facilement les personnes et les lignées. En effet, les armoiries y étaient souvent représentées.
Le roi Charles VII (1403-1461) contribua grandement à développer l’usage des drapeaux français, notamment maritimes, dans le but de réaffirmer l’autorité royale : c’est sous son règne que la France était mise à mal à la fois à cause de la guerre civile qui opposait les Bourguignons aux Armagnacs, mais aussi du fait de la guerre dite de 100 ans avec l’Angleterre (1337-1453). Il réussit à mettre fin à ces deux guerres, par le traité d’Arras avec les Bourguignons en 1435 tout d’abord où il concède un certain nombre de territoires, et enfin par le traité de paix avec les Anglais en 1453.
Il promulgua ainsi des ordonnances royales destinées en particulier aux ports maritimes présents sur la terre reconquise comme Boulogne-sur-Mer, Le Havre et St Malo... Ces ordonnances fixèrent les règles et dimensions à respecter : ces pavillons devaient être sans frange, rectangulaires et réaffirmer l’appartenance de ces villes à la couronne française…
Calais, qui fut occupée jusqu’en 1558 par les Anglais, n’adopta son pavillon qu’à la fin du XVIème siècle…
Par la suite, il flotta aux mâts des navires marchands calaisiens ainsi qu’aux mâts des navires corsaires dont celui de Tom Souville.
Le pavillon calaisien a deux parties au guindant (hauteur) pour trois au battant (longueur). La largeur de la bande de croix fait 1/5ème de la hauteur, la branche verticale de la croix se trouve au premier tiers de la longueur du côté de la hampe, comme dans les drapeaux scandinaves. Il est sans frange. La hampe (quand elle est présente) est terminée par un fer de pique.
La couleur de fond du drapeau est bleu-azur et est traversée d’une croix blanche.
Remarque : la croix à l’origine était rouge mais les Français durent changer de couleur du fait… des Anglais…
La CROIX BLANCHE n’a aucune signification religieuse. C’est le signe de reconnaissance des régiments d’infanterie du roi et de la Marine que certaines villes portuaires comme Calais, St Malo et Le Havre ont adopté en propre.
La couleur BLEU AZUR avec ou sans fleurs de lys symbolise le ralliement de la nation française contre les belligérants anglais.
La DRISSE : corde qui permet de hisser le drapeau.
Le FLEURON : ornement porté sur le haut de la hampe ; généralement en métal et en forme de lance.
La HAMPE : manche en bois sur lequel le drapeau est agrafé ou cloué.
Le MÂT : pièce en métal ou en fibre de verre sur laquelle est hissé un pavillon ; il peut être vertical ou oblique (sur une façade).
Le MÂT ANTI-ROULEMENT : grâce à ce système breveté, le pavillon ne s'enroule plus autour de son support.
L’OEILLET : anneau permettant le passage de la drisse.
Le POMMEAU : manchon de plastique circulaire fixé sur la tête du mât sous le fleuron ; il contient une poulie dans laquelle passe la drisse.
La POTENCE : barre métallique à la cime d'un mât permettant de maintenir le bord supérieur d'un drapeau.
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